La chanteuse Mosayane séduit grâce à sa douceur et son métissage

Le Festival International Écran Slam 2ème édition, a été l’occasion pour de nombreux talents de se faire connaître du grand public. Entre contes, poésie, danses, Slam naturellement, certaines voix ont accouché de leurs entrailles, de formidables symphonies à l’occasion du grand concert samedi 19 Septembre 2020, au Centre Culturel Camerounais. Arrêt sur l’une d’entre elles, partagée entre la terre des Ekang et celle du Djembé.

Il est 21H un quart à Yaoundé, lorsqu’à ce moment précis, le temps semble figé. Après les passages des slameuses Gaby, Carine Kouekap, Sophie, Marham M, qui n’ont pas hésité à donner le-là de la soirée, c’est au tour d’une jeune artiste de faire son apparition. MOSAYANE, vêtue d’une robe de couleur orangée, dreadlocks, bracelet afritude à la main gauche, elle avance d’un pas sur vers le plateau. Sa guitare parfaitement enfilée, elle se rapproche du micro et pose ses premières notes vocales. Petits couacs techniques, pas de quoi décourager notre boule d’énergie, qui va se faire aider par un bras sur scène.

L'artiste MOSAYANE sur scène le 19 septembre 2020 au CCC

1-Une voix mauve

Mosayane possède une signature vocale assez particulière, qui est un savant mélange entre une voix légèrement grave, mezzo-soprano et son usage mesuré du vibrato. Le fait de chanter en langue locale l’ewondo et son mariage avec du wolof, trahit positivement ses origines Dakaroises (Sénégal). Une bonne confiture, qui ne transparait pas forcément dans son rendu vocal. Mosayane, conte avec une extrême franchise les histoires d’ici et d’ailleurs. « Yi Menga Sem » dévoilé…Lire l’article complet